Parlez-nous ici de l'histoire de votre personnage, de son passé, de sa vie, tout ceci en 25 lignes minimum s'il vous plaît ! Il était une fois loin, très loin du danger représenté par les Titans, vivait petite Lutecia. Petite Lutecia était une petite fille pleine de rêves dont les bulles de rire éclataient dans le ciel bleu d'un été joyeux. Petite Lutecia n'avait pas encore envie de quitter les murs de son jardin, car pour elle il représentait un immense terrain de jeu bien suffisant. Les journées à paresser au soleil ne se comptaient plus, bien qu'elles soient très peu proportionnelles à ses jours passées enfermée dans l'immense maison à apprendre tout l'art qui ferait d'elle une véritable Lady et la digne héritière des Watergate.
La façon de marcher, de manger, de parler, de se tenir, les danses, la culture... Elle devait maîtriser ça sur le bout des doigts et bien d'autres choses encore. Innocente petite Lutecia avait même dit, agacée par tout cela : "La vie d'un Noble n'est qu'une mascarade ! C'est énervant !"
A sa surprise, ses parents avaient ris, non pas avec moquerie, mais simplement avec fatalisme. "Tu comprendras à quel point tu as raison lorsque tu serais plus grande." s'étaient-ils contentés de répondre alors qu'elle les fixaient avec confusion.
Et entre ces étranges discussions et ses cours, il y avait aussi l'apprentissage du maniement des armes qui se limitait donc à celui des armes blanches. Elle en avait vu défiler des lames, du simple couteau de cuisine à des lames beaucoup plus longues ou lourdes, voir les deux à la fois. Son père avait même eu le culot de lui mettre entre les mains un équipement tridimentionnel ; elle ne voulait pas savoir comment il se l'était procuré et n'avait pas attendu plus de quelques secondes pour refuser en bloc de s'en servir, appuyée par sa mère qui ne pas ça digne d'une dame. Nous nous pencherons pas sur le fait que manier une arme n'est, à la base, pas digne d'une dame. La machine fut donc entreposée mais son père refusa qu'elle ne s'entraîne pas au maniement des lames de l'équipement. Elle finit par capituler, acceptant le compromis, savourant bien plus qu'avant ses journées de liberté.
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Désormais âgée de 23 ans, Lutecia avait prit la tête de la famille depuis ses 20 ans à cause d'une maladie qui avait cloué son père au lit. Elle était devenue une véritable Lady, et contrôlait famille d'une main de fer. Une seule phrase restait gravée dans son âme, traçant son chemin, répétée chaque jour par son père.
« Tu es une arme, ton corps est une arme, ton esprit l'affute chaque jour un peu plus. Alors contrôle toi et règnes. »
Cette phrase même aujourd'hui n'avait que peu de sens pour elle. Souvent lorsqu'elle l'entendait elle ne pouvait s'empêcher de penser au Bataillon d'Exploration, à ces hommes et ces femmes qui se battaient pour la survit de l'humanité, qui étaient des lames affutées portant le poids des vies sur leurs épaules. Et..
Secouant la tête la jeune femme sortit dans le jardin de leur maison de vacances, chassant ses souvenirs du passé loin de ses tracas du présent. Cette maison se trouvait à l'intérieur du mur Rose, loin de tous les jeux politiques qui agitaient les Nobles. Elle sourit, simplement heureuse d'être là. Qui plus est elle était seule, son père étant cloué au lit ne pouvait pas bouger et sa mère ne souhaitait pas le laisser seul. Elle avait donc prit quelques domestiques avec elle et était partit.
La tranquillité du lieu lui permettait d'être elle même, d'oublier un instant ses devoirs et de simplement, tout simplement, se reposer. Enfin ce n'était qu'un temps infiniment court comparé à celui qu'elle passait à faire face aux vautours qui cherchaient à obtenir ses faveurs. Sa réaction à ces pensées plus que désagréable fut un reniflement méprisant accompagné d'un sourire sauvage. Qu'ils se risquent donc à l'approcher plus que ce qu'ils étaient en droit de faire et elle ne répondait plus de rien.
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..Peut-être avait-elle parlé un peu trop vite. En effet son petit séjour tranquille fut rapidement écourté et se transforma en cauchemar lorsqu'elle se fit tout bonnement enlever dans la nuit, incapable de se défendre malgré tout ce qu'elle avait pu apprendre. Bâillonnée et transportée comme un vulgaire sac à patates, la noble fulminait, bien que le moi soit faible. Ces types avaient eut le culot de débarquer pendant son bain, lorsqu'elle était le plus vulnérable. C'est tout juste si elle avait eut le temps d'enfiler une robe toute simple, réagissant aux bruits étranges, qu'ils avaient débarqué.
Comment dire.. elle était furieuse au delà des mots et pour bien le faire comprendre à ses ravisseurs elle frappait et se débattait dans la poigne du type qui la portait. Elle ne pouvait certes pas faire de bruit à cause du bâillon qui lui avait été mit, mais ses ravisseurs en faisaient bien assez avec leurs vociférations.
Le cheval qui la transportait elle et le l'homme se cabra soudainement, surprenant aussi bien le kidnappeur que la noble qui fut éjectée au sol lorsque son porteur utilisa ses deux mains pour se stabiliser sur l'animal nerveux.
Faisant face au petit groupe, se tenait un homme, mais si elle voyait ses lèvres bouger, elle n'entendait pas pour autant ce qu'il disait, trop sonnée après sa rencontre fracassante avec le sol pour comprendre quoi que ce soit.
Elle réussit tout de même à se relever, portant par la suite un regard confus sur la scène. Ses ravisseurs étaient à terre et son sauveur (elle ne voyait pas trop comment le qualifier à ce moment là) se trouvait devant elle. Il semblait plus jeune qu'elle mais était aussi plus grand, les deux paires d'yeux bleus s'affrontèrent un instant, aussi irréel l'une que l'autre, avant que l'homme ne soit le premier à parler.
« Vous allez bien ? »
Elle fit un check-up complet en remuant légèrement puis finit par acquiescer.
« Oui, merci à vous de m'avoir aidé.. hum, je m'appelle Lutecia, et toi ? »
Elle tue volontairement son nom mais était presque certaine qu'il n'en prendrait pas ombrage, après tout elle n'était certainement pas la seule à taire son nom de la sorte.
« Emilio. »
« D'accord, merci encore Emilio. » elle sourit gentiment avant de plisser légèrement les yeux pour aviser son emblème même ainsi elle eu du mal à le discerner dans la pénombre « Tu fais partis des brigades spéciales ? » questionna-t-elle incrédule.
Elle savait que leur QG était à l'intérieur de mitras et elle pinça les lèvres en se demandant si le jeune homme l'avait déjà croisé. Il ne lui disait rien et avec tout le monde qui venait à sa rencontre - commerce et proposition de mariage - il avait parfaitement pu passer à travers sa surveillance sans qu'elle ne le sache.
Il ne portait pas l'équipement 3DM mais l'emblème - même si elle avait eu du mal à le distinguer - était aussi reconnaissable que pour les autres. Elle se demanda même ce qu'il pouvait bien faire ici.. Cette fois ci il ne répondit pas, se contentant d'acquiescer avant de réquisitionner un cheval et de monter en selle, l'invitant par la suite pour qu'elle prenne place derrière lui. Elle accepta de bonne grâce et monta à l'arrière en amazone ; nouant ses bras de la taille du soldat pour ne pas tomber.
« Est-ce que tu sais pourquoi ils ont voulus t'enlever ? »
Elle ne s'offusqua pas du tutoiement, ses codes de noblesse ayant été salement piétiné depuis le début de la soirée, alors un peu plus un peu moins. Elle pointa une direction de la main pour montrer le chemin avant de répondre.
« Je ne sais pas, j'avoue être un peu perdue.. » soupira Lutecia, un peu embêtée tout de même de devoir lui mentir.
Toutefois elle n'était pas naïve au point de penser que les nobles étaient appréciés par toute la population. C'est pour ça qu'elle avait gardé son nom pour elle, et c'est aussi pour ça qu'elle soupçonnait quelqu'un de vouloir obtenir une rançon en la kidnappant.
Enfin, Emilio avait fait échouer la manœuvre et, bien qu'elle se répétait, elle lui en était reconnaissante.
Il la reconduisit jusqu'à chez elle et elle remercia intérieurement ses parents pour avoir prit une petite maison discrète pour leurs vacances hors de mitras.
Elle descendit mais avant qu'Emilio ne reparte elle attira son attention.
« J'aimerais que nous restions en contact si tu le veux bien. Je ne sais pas si tu y répondra, mais où dois-je envoyer mes lettres ? »
Sa demande avait été brusque et inattendue alors elle aurait compris qu'il refuse, après out ils ne se connaissaient pas et ne se reverraient sans doute jamais mais.. encore aujourd'hui la jeune femme ne connaissait pas ses raison pour avoir accepté. Elle ne lui avait jamais posé la question, estiment au fond que ça n'était pas ses affaire, pour le moment. Les lettre du soldat passaient par sa maison de vacances avant de lui parvenir puisqu'elle ne lui avait pas donné d'autres adresses où les envoyer. Le personnel était suffisamment paranoïaque pour ne pas qu'en plus il sache qu'elle correspondait régulièrement avec quelqu'un. Seul le personnel de la maison de vacances étaient au courant et lui renvoyait le courrier dans une enveloppe au nom de la maison et d'un des employés. Elle avait mit au courant les personnes qui faisaient passer le courrier qu'elle demandait des nouvelles de ses domestiques restaient au mur rose. Les passaient donc tranquillement bien qu'elles mettent ainsi plus de temps.
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Leur correspondance dura un an avant d'être brutalement interrompu lorsque la maison Watergate subit une attaque visant à tuer un maximum de monde excepté l'héritière qui devait être amené vivante aux commanditaires. Elle avait lutté un bon moment, étouffant son dégoût et sa peur lorsqu'elle du abattre certains des hommes qui les attaquaient. Elle se trouvait dans la chambre de son père souffrant, sa mère se tenant bien droite à côté du lit alors que leur fille les défendaient telle une furie. Toutefois même avec son entraînement débuté au plus jeune âge, elle ne faisait pas le poids face à autant d'attaquants et finit par capituler lorsqu'elle fut désarmée.
Elle fut emmenée loin de ses parents bien qu'elle se débattit avec une rare violence en comprenant ce qu'ils allaient faire. La dernière image qu'elle eut de ses parents fut le regard terrifié et désespéré qu'ils lui lancèrent.
Ce n'est qu'une heure plus tard qu'elle découvrit qui était le commanditaire, une famille rivale qui faisait dans le même domaine. Elle avait toujours déclinée les demandes en mariage mais ils semblaient décidés de fusionner les deux familles quitte à devoir éliminer le reste pour la faire flancher.
Autant dire que Lutecia leur fit bien comprendre son refus net, mais à leur tour ils lui firent comprendre qui commandait ici. Pourtant elle ne se soumettait pas, en rien elle ne capitulerait, quitte à mourir si sa fierté était sauve.
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« Déjà 2 ans.. » songea doucement la noble, assise à sa fenêtre qui donnait sur un paysage blanc. Que devenait tous ces gens qui n'avaient plus de ses nouvelles depuis tout ce temps ? Elle voulait les revoir.. elle le souhaitait si ardemment qu'elle n'hésiterait désormais plus.
A prendre ou à laisser, elle allait jouer à quitte ou double.