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MessageSujet: Pendant (hihi) la nuit -PV Geheime- Pendant (hihi) la nuit -PV Geheime- EmptySam 7 Mai - 22:21
Etan Zweerts
L'insomnie... L'insomnie c'est horrible, surtout quand la pièce est plongée dans le noir complet. Il s'était déjà tourné 3 fois, avait testé la position sur le dos et sur le ventre, les deux côtés, et la croquette (vous connaissez?). Rien à faire. Il s'était finalement assis, soupirant. C'était le seul bruit il était capable d'émettre. Expulser de l'air d'un coup sec par le nez ou la bouche, ses cordes vocales demeurant désespérément inertes depuis une bonne décennie. C'est dans ses moments là qu'il enviait les autres, ceux qui pouvaient parler, plutôt chanter. Chanter c'est beau, ça l'aurait occupé dans sa cave où la solitude noirceur de son coeur régnait entre kilos de farines diverses, de sel et autres condiments pour viennoiserie. Contrairement à ses désirs, dans ce brouillard sombre de la nuit, son esprit s'amusait à projeter en grand écran ses souvenir douloureux. Une boule se formait au creux de son estomac. Mais il n'y avait rien à faire. A part s'assommait il ne restait plus qu'à regarder ce film gore qu'il connaissait si bien. Encore une fois.
Au bout d'un moment cependant, Etan n'était pas d'humeur ce jour là à laisser son esprit vicieux se jouer de lui et lui ruiner la nuit. Il se leva, traversa le souvenir imaginairement projeté dans l'espace vide d'un jeune garçon couché sous les mains d'un groupe de vieux pervers, et monta les escaliers 4 à 4. Dans la boulangerie aussi il faisait sombre, mais la lumière de la lune filtrait à travers les planches mal ajustés et vieilli du rabat du comptoir. Il l'ouvrit.
Qu'est-ce que la nuit pouvait être belle. Les étoiles, la lune, la brise et le silence de ces insectes bruyants et méprisables qu'étaient les humains, enfin plongés dans un sommeil toujours trop bref pour qu'il soit supportable de les côtoyer le lendemain. Leur plaintes, leur mots, leur insupportables voix...
Il chassa ces idées, ces images de la journée de sa tête en se frottant doucement le front. C'était si dur de tout écouter sans rien pouvoir dire. Il n'avait jamais de place dans le monde sonore, il n'y existait tout simplement pas. Il aimait le silence, nocturne. Il s'appuya sur le plan de travail observant les rues désertes et obscures. Il n'y avait vraiment pas un chat. Une idée stupide lui traversa l'esprit. Une idée vraiment vraiment stupide... Mais en soit, pourquoi pas, il n'y avait personne...
Il enjamba le comptoir habillement. Le jeune homme était tout nu, et évidement pied-nu, mais qu'importe! Il fallait profiter de l'occasion. Il détala aussi sec, sprinta, fit le tour du pâté de maison aussi rapidement qu'il pouvait et se ramena devant la boulangerie essoufflé mais, bêtement amusé par la connerie sans sens qu'il venait de faire. Il observa rapidement à droite, à gauche et sauta à nouveau dans la boulangerie par le comptoir, se disant que la prochaine fois qu'il aurait idée de faire les 100 mètres nocturnes il ferait mieux de mettre un slip et des chaussures. Il descendit le rabat du comptoir mais oublia de fermer le loquet, trop occupé à se masser les attributs qui faisaient de lui un homme, et qui s'étaient dandinés à droite et à gauche, pendant littéralement, pendant sa course.
Il se rallongea donc sur son lit, pensant au futilités techniques de la course à poil, tombant presque dans les bras de Morphée.
Le rabat lui, sans loquet, laissait une ouverture de quelques centimètres à peine entre le mur et le comptoir, mais suffisant pour y glisser deux ou trois doigts et le relever.
Etan Zweerts
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MessageSujet: Re: Pendant (hihi) la nuit -PV Geheime- Pendant (hihi) la nuit -PV Geheime- EmptySam 7 Mai - 23:30
Invité
Il n'y a rien qui horripilait plus Geheime que ceux qui pensaient que puisqu'elle était une femme, il serait facile de la maîtriser et de la soumettre. Mais on ne survivait pas dans la ville souterraine en étant docile et gentil, ça la black l'avait rapidement assimilé. Aussi, lorsqu'un noble avait demandé sa compagnie pour une réception dans l'enceinte du mur rose, elle avait parfaitement su que c'était pour exposer l'exotisme qui ressortait d'elle. Sa peau noir et son lourd kimono traditionnel découvrant ses épaules et le haut de sa poitrine avaient tendance à attirer l'attention et c'était parfaitement ce que voulait le noble.
La soirée avança lentement, ponctuée de légère courbette et de sourire envoûteur, la femme s'attira de nombreuses attentions aussi indésirables que flatteuses. Elle ne tomba pas pour autant dans le panneau des flatteries et des invitations, se faisant désirer comme le souhaitait l'homme qui l'avait grassement payer. Son lourd vêtement traînant au sol, il étouffait le bruit de ses pas ; ce ne fut alors pas compliquer pour elle d'entendre la conversation de son employeur avec trois autres hommes. Son expression était cachée derrière l'éventail qu'elle tenait à hauteur de son visage mais un sourire ourla ses lèvres, dévoilant ses dents comme un animal en colère.
Loin d'être dupe, la femme de joie se doutait des doubles intentions de l'homme, mais elle ne pensait pas qu'il aurait la bêtise d'en parler en plein milieu de la réception, là où elle pouvait l'entendre à n'importe quel moment si elle se rapprochait assez. Elle estima à ce moment là avoir suffisamment participer à cette petite fête et s'éclipsa étonnement discrètement pour une femme de son type. Elle avait bien fait de prendre sa très chère arme qui tapa contre sa cuisse comme en réponse à ses pensées. Ses pas étaient silencieux sur les pavés froids et seul le tissu frottant contre le sol brisait le silence des Hommes endormis. Alors qu'elle tournait à un coin, elle perçu très clairement la voix furieuse de son ex-employeur qui envoyait plusieurs hommes à sa recherche. Elle fit claquer son éventail d'un mouvement sec contre sa main et le rangea contre sa cuisse dans un support fait exprès pour lui avant qu'elle n'allonge son pas jusqu'à se mettre à courir. Dans le monde souterrain, on ne met pas de vêtements encombrants si on ne sait pas bouger avec, et avec ses lourds kimonos, la dirigeante du Lys Pourpre avait prit le plis, autant pour courir que pour sauter avec le plus encombrant des vêtements.

Habitué à la vie difficile qui est la sienne, Geheime ne prit que deux autres intersections avant de ralentir pour trouver un endroit où se cacher. Ses yeux habitués à plus d'obscurité que cette nuit sans nuages attrapaient bien plus de détail que la majorité des gens, donc en fouillant les environs elle repéra plutôt facilement la mince ouverture d'un store mal fermé. Elle tendit l'oreille vers les bruits de course et se décida à se cacher ici le temps que tout se tasse, au pire des cas elle savait qu'elle pouvait contacter des hommes des brigades spéciales qui se feraient une joie de lui venir en aide. Glissant ses doigts sous la devantures, elle tira un coup sec dessus pour libérer assez d'espace pour qu'elle puisse se glisser à l'intérieur, remontant son habit en haut de ses cuisses pour plus de manœuvre, faisant cogner son sabre contre le comptoir en bois.
Ses pieds touchèrent le sol dans un 'tac' discret suivit du froissement des vêtements qui revenaient à leur place. Elle rabaissa la devanture et mit le loquet en place, réarrangeant ses vêtements pour conserver une jambe en dehors du vêtements pour optimiser la portée de ses coups si elle se faisait surprendre, que ce soit par ses poursuivants ou par quiconque pouvant habiter là.
Elle fit d'ailleurs le tour de la pièce après avoir laisser un temps d'adaptation à ses yeux, remarquant rapidement que ce n'était pas une habitation. Son éventail se retrouva de nouveau rapidement devant son visage, un sourire mutin couvrant ses lèvres.

Bonsoir, désolée pour le dérangement. ” vibra sa voix dans le silence ambiant.

Rien n'indiquait la présence de quiconque mais, méfiante elle préféra s'en assurer. Elle fit rapidement le tour de la pièce, scrutant les coins d'ombres avant de s'y aventurer et il ne lui resta bientôt plus que le court couloir au bout duquel se trouvait l'encadrement sombre caractéristique des caves. Elle rangea son éventail et ses doigts caressèrent les deux lames courtes accrochées juste à côté. A peine eut-elle descendu deux marches qui grincèrent comme des damnées qu'elle regretta de s'être aventuré par là. Elle aurait du resté là haut à attendre que les hommes passent leur chemin. Mais bon, elle ne recula pas continua sa descente. Ses pieds touchèrent à peine le sol de la cave qu'elle scrutait attentivement l'obscurité à la recherche d'une présence potentielle..
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Invité
MessageSujet: Re: Pendant (hihi) la nuit -PV Geheime- Pendant (hihi) la nuit -PV Geheime- EmptyDim 8 Mai - 3:25
Etan Zweerts
Il commençait à sentir ses membres s'engourdir et son âme légère. Il s'endormait à peine quand soudain il entendit le coup sec de quelqu'un qui entre par effraction. Quelque chose avait frappé le comptoir, touché le sol. Un froissement et le loquet qui refermait le rabat.

* Oh merde le loquet! *

Il se releva en sursaut se souvenant qu'il avait probablement laissé la devanture de la boulangerie ouverte. Il chopa son pantalon et l'enfila dans le silence de la cave où il était, au rythme des pas de l'intrus juste au dessus. Sous l'escalier, contre le mur, il écoutait, scrutait les moindres bruits pour se faire une idée de l'être qui se tenait à l'étage au-dessus de lui. Ses poings s'étaient contractés avec force. Il se sentait complètement éveillé. C'était l'effet du danger, de l'adrénaline.

* Mais c'est qu'il faut être con pour venir voler dans une boulangerie la nuit! Personne ne t'oblige à être criminel mais au moins, si tu tiens vraiment à suivre une voie illégale, soit pas une triple buse! Putain tu t'attends à quel butin dans une triste boulangerie?! T'es assez con pour penser que les proprios vont pas vider la caisse chaque soir avant de quitter les lieux?! Bon sang! Mais allez à l'école bordel! Ou alors achetez-vous un cerveau! Tu veux voler quoi, imbécile?! De la farine?! Putain que les hommes sont cons, réveillé par un idiot qui se croit le roi de la cambriole! *

Il avait beau pester il ne bougeait pas pour autant. Son dos toujours collé à la froide pierre du mur. L'escalier qui menait à l'étage au-dessus grimacerait sous son poids. C'était certain. Si bien la 3ème en partant du bas semblait être assez consistante pour se taire s'il distribuait correctement son poids en s'appuyant sur la main courante, il n'était pas sur du silence des autres marches. Il se ferait remarquer, l'autre pourrait lui tendre un piège. Seule solution, monter en courant. En quelques enjambés il pouvait se hisser dans la boulangerie. Il avait l'avantage de la surprise, l'autre paniquerait en entendant soudainement quelqu'un arriver à toute vitesse, et avec un peu de chance...

“ Bonsoir, désolée pour le dérangement. ”

Il écarquilla les yeux. Cette voix, elle le glaça. Stoppa net ses pensés, le cloua sur place. Quel aplomb. Se dévoiler de la sorte, c'était pas n'importe qui, ce n'était pas un vulgaire voleur. Des pas. Il sentait son coeur s'accélérait, il s'était trompé de diagnostic, les événements se précipitaient, il avait perdu un temps précieux pour l'analyse de la situation. Il n'avait pas peur. Il était confiant en ses capacités au corps à corps mais, il manquait d'idées pour tourner la situation à son avantage, et c'était précisément ça ce qui l'embêtait.

* Reprenons * - se lança-t-il pour se calmer. * 1 individu, aplomb, armé? Possiblement. Etait-il au fait de ma présence avant d'entrer? Si c'est le cas, il n'osera jamais descendre sachant que je peux le piéger dès qu'il descendra, je n'y gagne rien à rester ici bas. *

Il partit sur cette idée. C'était connu dans tout le quartier que le réfugié du mur Maria qui travaillait dans la boulangerie logeait sur place. S'il avait un minimum observé les allés et venu des proprios il devait être au courant de ce fait. Il sortit donc de sous l'escalier, quand soudain un évènement imprévu se produit. Les premiers marches en haut de l'escaliers grincèrent langoureusement.

* Non, il descend?! *

Etan releva la tête dans l'obscurité la plus absolue par réflexe sachant pertinemment qu'il ne pourrait apercevoir son futur adversaire. Tout s'accélérait. Les pas reprirent et les gémissement du bois aussi. Ce satané bruit semblait amplifié dans le silence inanimé de la cave. Etan en profita pour bouger. Il fallait choisir une position, et il fallait la choisir vite. Il s'imaginait aisément jusqu'à présent les déplacements de l'adversaire, mais aucune indication sur la taille ou la forme. Le combat à l'aveuglette n'allait avoir rien de plaisant. Embuscade par l'arrière? Risqué, il devait attendre que l'intrus bouge pour explorer la cave et pourrait facilement le manquer. D'autre part, les sacs, bien qu'il sache par coeur comment ils étaient disposés risquaient d'entraver ses propres mouvement au besoin. Il avançait inlassablement au même temps que l'autre descendait les escaliers. Il avait fait son choix il l'attaquerait de face, aussitôt que l'autre aura posé le pied sur le sol de la cave. Il l'attendait, droit, prêt, au bout de l'escalier, dans ces ténèbres sans distance. Dernière marche, il retenait son souffle sous la tension.
L'autre avait à peine posé le pied au sol, qu'il se jeta sur lui, sa main droite cherchant son cou, sa main gauche cherchant son poignet droit. Il serra ce qu'il trouva et poussa fort contre le mur pour bloquer son adversaire avec la force explosive d'une brute épaisse. Ce n'était pas stylé, c'était bête, moche et violent. Néanmoins, cela restait foutrement efficace combiné à une attaque surprise. Son plan d'attaque était simple: serrer jusqu'à ce que mort s'en suive. Fallait pas s'introduire dans son espace vital.
Etan Zweerts
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MessageSujet: Re: Pendant (hihi) la nuit -PV Geheime- Pendant (hihi) la nuit -PV Geheime- EmptyDim 8 Mai - 11:28
Invité
La forme mouvante qui lui donna l'assaut ne lui donna qu'un très court laps de temps pour comprendre ce qui lui arrivait, et elle ne pu réagir à temps. Elle compris donc que son assaillant devait se trouver à moins de deux mètres d'elle lorsqu'elle avait finit de descendre les escaliers. La poigne était assurément celle d'un homme, les mains étaient en plus trop large pour être celle d'une femme, même une femme bien en chair n'en aurait pas des semblable. Elle pouvait sentir la callosité propre à ceux qui pratiquaient un travail physique manuel et la poigne était d'une force douloureuse. Mais Geheime connaissait ce genre de situation, cela ne lui plaisait pas et faisait remonter de vieux et douloureux souvenirs mais elle avait déjà fait face à des hommes violents. Plus de la moitié n'étaient plus là pour en parler toutefois.. et la seconde moitié n'avait plus jamais remis les pieds chez elle.
La poigne se serra un peu plus autour de son cou mais elle ne paniqua pas, au contraire, elle se détacha au maximum de sa condition actuelle pour trouver un moyen de se dégager avant de manquer d'air. En effet, étrangler quelqu'un provoquait toujours la panique chez la victime et c'était alors finit pour elle, surtout face à un homme qui la maintenait avec facilité à bout de bras. Mais il y avait toujours un laps de temps au début où il n'y avait que la douleur. Un sourire mauvais ourla ses lèvres. Son cou et son poignet droit étaient prisonniers, très bien, pas de problème.
Ses réflexions ne durèrent qu'une paire de seconde avant qu'elle ne commence à se mouvoir. Son plan était simple, puisque son assaillant la tenait à bout de bras, tout son corps était libre de ses mouvement, et pas plus tard qu'il y a 5 minutes, avant qu'elle ne descende, elle avait libéré une de ses jambes de son lourd vêtement, lui offrant une mobilité quasi parfaite. Et elle se savait souple. Très souple. Elle aurait alors pu lui donner un coup dans la mâchoire, peut être que cela aurait suffit à le faire lâcher, toutefois, elle ne perçait que difficilement les ténèbres ambiantes pour prendre le risque d'éloigner l'homme d'elle. Elle opta donc pour une autre tactique.
Lorsqu'on étrangle quelqu'un, il est habituel de verrouiller ses articulations pour empêcher tout rapprochement avec sa victime, cette dernière ne cherchant qu'à se dégager, elle ne pense pas à passer à une offensive moins courante que se débattre ou griffer. Geheime si.
De ce qu'elle pouvait percevoir de la forme noire qui ressortait de son assaillant, il n'était pas beaucoup plus grand qu'elle, elle pouvait se tromper, c'était toujours une possibilité, mais elle allait partir du principe que ce n'était pas le cas.

Ses réflexions ne furent que 2 secondes de plus depuis qu'elle s'était fait attraper mais c'était suffisant pour sentir les premier effets de l'étouffement. Aussi ne chercha t-elle plus à tergiverser et hissa t-elle sa jambe avec facilité sur l'épaule de son assaillant. Rien de plus facile. Elle ne lui laissa que le temps d'analyser la situation, mais pas de réagir lorsqu'elle tira sur sa jambe pour se hisser sur son épaule. Le bras qui serrait son cou suivit le mouvement jusqu'à ne plus être assez long. La poigne glissa, non sans laisser des traces mais son poignet resta prisonnier de l'autre main alors qu'elle ramenait sa jambe gauche contre le cou pour serrer. Il chutèrent lors du processus à cause du déséquilibre que créa Geheime et elle retint une grimace de douleur son bras se retrouva tordu dans son dos de façon plus que douloureuse.
Toutefois elle restait satisfaite de la situation actuelle. Elle n'était plus étranglée et elle restait en position de force. Elle serrait suffisamment fort ses jambes autour du cou de son prisonnier pour lui faire comprendre qu'il n'avait pas intérêt à bouger mais pas encore assez pour l'étrangler.

Bien, maintenant que ceci est réglé mettons les choses au clair. ” songea l'air de rien Geheime alors qu'ils étaient immobiles.

Elle se saisit vivement d'une de ses lames courtes et en posa la pointe contre le flanc de son agresseur.

Ce n'est qu'une mesure de précaution ne t'inquiètes pas. ” rit gentiment la black “ Je sais que les faits ne sont pas en ma faveur, mais je ne suis pas une voleuse, ni un assassin. C'est difficile de voler ou d'assassiner quelqu'un avec les vêtements que je porte. ” fit-elle remarquer “ Et je ne suis certainement pas là pour te faire le moindre mal. En fait, c'est plus un mauvais concours de circonstances. Je ne suis ici que pour me cacher le temps qu'il faudra pour que mes poursuivants abandonnent. Ce qui ne devrait pas prendre trop de temps, les connaissant.

Elle jaugea vaguement le silence qui lui répondit avant de soupirer.

Je veux bien te relâcher, à condition que tu ne tentes rien.

Elle savait que sa parole ne valait rien. Elle était armée et lui ne semblait pas l'être d'après leur brève confrontation. Mais il possédait suffisamment de force pour la maîtriser si il s'y prenait bien, bien qu'elle connaisse des contre-mesures douloureuses en cas de récidive de sa part..
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Invité
MessageSujet: Re: Pendant (hihi) la nuit -PV Geheime- Pendant (hihi) la nuit -PV Geheime- EmptyDim 8 Mai - 12:55
Etan Zweerts
Tout allait pour le mieux. Il avait attrapé le cou et le poignet droit, il suffisait de serrer. Le monde est impitoyable, et cette pauvre merde s'était trompé d'endroit. Tant pis pour l'insecte. Mais voilà que soudainement ça ne se passait pas comme prévu. Au lieu d'avoir la main griffée, ce qui aurait été logique, au lieu de se débattre, de supplier, supplications qu'il n'aurait même pas écouté mais qui auraient été logique, voilà que l'intrus avait un comportement anormal. Visiblement la bestiole avait des ressources insoupçonnées et qui échappaient totalement à la compréhension d'Etan. Il sentit ce que devait être une jambe se posé sur son épaule. Cela le surpris. Il ne lâcha pas prise pour autant mais n'augmenta pas la pression de sa poigne. Erreur fatale, en deux temps trois mouvement il se retrouvait avec les deux jambes autour de son cou, l'intrus hissé sur lui, son bras trop court cède, il sent le cou du cafard acrobate libre de son emprise, il bascule déséquilibré, essaye de se dégager de l'apprenti équilibriste, tire sur ce qu'il a à porté de ses mains. Cela n'étant pas suffisant, il finit par rencontrer le sol dans une position qui n'avait rien d'avantageante. Il sentait ses cuisses se serrer autour de son cou, ce qui en passant ça n'annonçait rien de bon, sinon plutôt un étranglement beaucoup plus puissant que celui qu'il aurait jamais pu mener à bout avec sa simple main. Une connaisseuse, donc. Il en était sur désormais qu'il avait à faire à une femme, étant donné que dans la chute il avait agrippé un bout du kimono que la dame portait, et en passant frôlé ses seins, involontairement bien sûr. C'était en dessous du cou de la dame... Cependant, et bien plus intéressant maritalement parlant, il était sûr d'avoir plié d'une façon violente et pas très agréable le bras droit de son intruse. Probablement dans son dos. 1 partout? Enfin non pas vraiment, la fille avait quand même l'avantage de l'avoir assez bien immobilisé même si visiblement elle n'avait pas les mêmes intentions meurtrières que lui. Elle ne serrait pas spécialement, ce qui permettait à Etan de respirer sans encombres.

“ Bien, maintenant que ceci est réglé mettons les choses au clair. ”

Quelle bonne idée! Cela aurait pu marcher, oui, Etan aurait pu la croire, si elle n'avait pas pointé une lame sur son flanc. Il sentit la pointe métallique s'appuyer légèrement sur sa peau. Il connaissait la douleur qu'une arme blanche pouvait infliger et n'était pas trop pour renouveler l'expérience. L'intruse continua à parler.

* Oui évidement! Juste une "mesure de précaution". C'est pas comme si tu pouvait m'étrangler juste en serrant tes jambes! Un peu de fair play que diable! Oh pas une voleuse... mais puisqu'il n'y a rien à voler dans une boulangerie PAR DEFINITION. Une seconde... du coup ce ne serait pas une voleuse... Mais puisque je te les ait pas vu tes fringues! Tu sais, il fait noir! Je suis pas sensé savoir comment tu t'habilles! Quoi? Des poursuivants? Quoi?! Elle veut rester ici?! Nah mais quel culot! Putain je déteste les cafards! Ils se ramènent chez toi sans ta permission et en plus ça veut y rester? PAS-QUESTION! *

Néanmoins, Etan avait beau penser tout ce qu'il voulait, il était strictement incapable de communiquer son refus. Il commençait à peine à explorer les possibilités de communication corporelle, violentes et non-violentes, quand elle osa, comble du comble, lui proposer de le "relâcher, à condition que tu ne tentes rien. ”.

* Non mais tu blagues là. Tu espère vraiment que je vais te croire avec une lame sur le côté? C'est pas super logique ton truc là... *

Bien sûr, un boulanger normal aurait déjà paniqué. Elle se disait peut-être que son silence était la preuve qu'il était terrifié par une fille qui l'avait si facilement maîtrisé. Que la lame lui avait ôté la voix ou autre considérations qui la porteraient à croire qu'Etan était une brute épaisse vite contrée et qui perdait vite ses moyens. Oh, il allait vite lui faire comprendre qu'il était rempli de surprise.
Il lâcha le kimono. C'était inutile comme prise. Se rendait-il? Il espérait lui faire croire cela, même si c'était improbable, lui tenant encore le poignet droit. Avec douceur il mit sa main droite sur la cuisse de la dame. Avec douceur, il ne fallait pas lui faire peur et qu'elle le poignarde par mégarde. Il se demanda curieux ce qu'elle devait bien s'imaginait qu'il risquait de faire. Il était sûr de la surprendre. C'était risqué, culotté, mais il fallait tenter.
Il se cambra, pencha sa tête vers l'avant, juste vers l'intérieur des cuisses, là où elles se rejoignaient. Et aussitôt, il lécha.
Il savait qu'il risquait de s'en prendre une mais aussi, quelle idée d'essayer de l'étrangler avec ses cuisses. De plus, vu le kimono que se payait la fille, si ça se trouve elle ne serait pas tout à fait contre. Ou du moins il espérait ne pas se faire poignarder en retour.
Etan Zweerts
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MessageSujet: Re: Pendant (hihi) la nuit -PV Geheime- Pendant (hihi) la nuit -PV Geheime- EmptyDim 8 Mai - 14:30
Invité
On attend peu de chose d'une personne ne position de faiblesse. Généralement la seule et unique chose serait qu'il abandonne, voir lorsqu'il serait libéré, qu'il tente quelque chose de stupide. Geheime sentit la poigne qui tenait son kimono disparaître, toutefois il ne relâcha par son poignet pour autant et cela la conforta dans l'idée qu'il n'avait pas encore perdu tout espoir de se libérer de lui même. Après tout, il n'avait rien dit lorsqu'elle lui avait proposé de le relâcher en échange qu'il se tienne tranquille. Méfiante, elle attendit la suite, peu décidée à lâcher la première sans avoir eu un signe quelconque qui lui indiquerait la bonne foi de l'homme. Des connards il y en avait partout, dans la ville souterraine certes, mais la surface n'en était pas dépourvue, mieux, ceux qui gouvernaient et composaient la noblesse n'étaient qu'un ramassis de connard qui se croyaient au dessus de tout. Mais ils oubliaient un léger détails. Face aux titans on était tous des bout de viande ambulant. Sauf le bataillon d'exploration, à la limite eux pouvaient s'en sortir. M'enfin bref, tout ça pour dire que les connards elle connaissait.
Mais les connards culottés étaient les plus chiants. Aussi lorsqu'elle sentit une main s'aventurer sur sa cuisse se raidit-elle. Devait-elle faire payer cash ce petit effronté pour l'avoir touché ou devait-elle attendre de voir jusqu'où il allait aller ? Elle préféra attendre, ses yeux se plissant dans l'obscurité de la cave alors que seul leurs respirations brisaient le silence qui régnait. Lorsqu'elle le sentit bouger, sa première réaction fut de serrer un peu plus fort, mais cela ne l'empêcha de mener son action à bien. Ce petit insolent avait du culot et lorsqu'il lécha l'intérieur de sa cuisse, son premier réflexe fut de se dégager. Elle était loin d'être vierge mais l'action l'avait prise au dépourvu.

Comprenant que cette réaction était certainement celle qu'attendait son assaillant, Geheime tourna, son bras revenant dans une position normale avant qu'elle n'écrase l'avant bras de l'homme pour tirer et libérer son poignet. Sa lame dans son autre main, elle s'éloigna, peut désireuse de rester près d'un homme capable de la maîtriser et dont elle ne voyait rien. Elle rangea son arme, faisant bruisser le tissu et s'avança là où elle supposait que se trouvait l'homme.

Je ne veux pas avoir d'ennuis.. et puisque tu sembles si opposé à ma présence ici je vais partir. ” ronronna la voix aguicheuse de la grande black “ Toutefois c'est dommage, j'avais beaucoup à donner. ” finit-elle dans un bruissement de vêtement alors qu'elle reculait doucement vers l'escalier.

Elle voulait repérer où était caché l'homme. Il n'avait pas fait acte de présence pour le moment et elle voulait bien savoir à quoi il ressemblait avant de devoir s'enfuir si il l'attaquait à nouveau. Elle n'avait pas particulièrement prévu de coucher avec qui que ce soit ce soir, et si son attaquant mystère le prenait tout de même dans ce sens, elle pourrait au moins savoir à quoi il ressemblait. Toucher quelqu'un était un excellent moyen pour se faire une idée approximative. En plus, il fallait avoir des couilles pour oser lui faire ça. Même si il ne savait pas qui elle était puisqu'elle ne s'était pas présentée. Des couilles, ou bien être un poil suicidaire, parce que son premier réflexe avait été de tordre ses jambes, ce qui aurait conduit à lui briser la nuque, ce qui aurait dommage car cela faisait longtemps que Geheime n'avait plus eu à luter, que ce soit pour sa vie ou contre un homme un peu trop entreprenant.
Songeuse, un sourire mutin apparu alors qu'elle riait tout bas. Son cadeau plairait sûrement à l'homme caché dans l'ombre..
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Pendant (hihi) la nuit -PV Geheime- Pendant (hihi) la nuit -PV Geheime- EmptyDim 8 Mai - 18:22
Etan Zweerts
Les lèvres d'Etan se muèrent en un rictus narquois et pouffa fier de lui se massant l'avant-bras, elle avait de la force la dame. Il ne savait plus rire, et le bruit de l'air était tout ce qui était susceptible rappeler chez lui un sourire de satisfaction. Il l'avait bien eu. Il s'était bien débrouillé. Dangereux, périlleux certainement s'il avait mieux connu la dame qui se trouvait face à lui, mais, c'était le bon risque à prendre.
Il la laissa s'éloigner, conscient qu'il gardait l'avantage de connaître les lieux mieux qu'elle. Cependant, il profita de la distance immense qu'offraient les ténèbres pour se détendre, se masser le cou et l'étirer. Elle avait des cuisses bien entraînés la dame et ça avait bien raidit sa nuque de forcer le passage.
Le silence revint, un instant, l'insonore obscurité du sous-sol dans lequel Etan se fondait si bien. Il s'y sentait en sécurité. Les hommes qui parlent n'apprennent pas à écouter. A écouter le bruit de son coeur battre, le bruit de ses poumons se gonflant sous ses côtés à chaque inspiration, le fruit des habits qui frôlent la peau à chaque mouvement. Il tourna là tête vers l'endroit d'où venait le bruit du kimono, le reste de son corps immobile et tendu. Toutefois il ne se lança pas vers elle. Elle s’avança d’elle même et parla.

* Hm des trucs à donner… ça sonne tellement bien… *

Finalement, cette voix-ci était peut-être mieux que le silence pesant de cette cave inerte. Enfin c’était juste une idée comme ça… il ne fallait pas s’emballer trop vite non plus. Elle, elle savait comment donner envie à un homme. Il en était désormais certain, c’était son métier. Et c’était bien cela qui la rendait plus dangereuse. Il y avait toujours un risque que ce soit qu’un piège. Les femmes sont fourbes. Mais en soit que risquait-il vraiment ? Bon, un étranglement. Mais il croyait avoir trouvé une bonne parade à ce genre de technique. Et de toute façon, il doutait qu’elle use deux fois de la même technique, tout comme il doutait se faire avoir deux fois par la même technique. Restaient la lame, qu’à en croire le fruit de son kimono, elle venait de ranger quelque part proche, très proche, de son magnifique corps. Il repensa à sa peau, qu’il avait touché… qu’il avait même osé lécher. Hm, cette douceur donnait envie.
Il l’entendit bouger. Il aurait voulu lui dire d’attendre sans le pouvoir vraiment. Il s’avança aussitôt. Il n’avait pas bien calculé son coup là, il s’était laissé allé. Puis se ressaisit. Pas tellement à cause d’un possible piège de sa part, il était confiant dans sa force. Au fond, reprendre les hostilités était tout aussi vain pour elle que pour lui au milieu de cette noirceur. Il espérait juste qu’elle fut assez intelligente pour le comprendre. Mais, il était conscient que s’avancer sans un mot pouvait être perçu comme agressif. Il fallait lui faire comprendre qu’il ne pouvait pas émettre un son.
Il inspira profondément une fois faisant sentir par la même occasion sa présence. La seconde suivante il fit un pas sonore en avant. Il essayait de s’approcher, indiquant volontiers sa position. Il espérait par la même lui faire comprendre qu’il n’avait pas l’intention de combattre. Il attendit, une seconde, deux, trois, un temps prudent avant de continuer à agir. En l’absence de mot, il essayait de ne pas se montrer brusque. Il avança encore légèrement. Il allongea la main là où il cru que se trouvait celle de la belle dame qui s’était introduite par le plus grand des hasards dans son antre.
Il la frôla. Sans aucun doute elle prenait soin d’elle, ses doigts étaient fins et soyeux. Tandis qu’il avait les mains lourdes et calleuses. Il eut une autre époque où ses mains étaient aussi petites que les siennes, et aussi soignés dans le moindre détail. Un époque qu’il essayait d’enterrer au fond de son esprit. Il caressa avec son index le petit doigt de la femme avant de glisser ses doigts sous les siens et soulever suavement sa main. Il lui baisa cordialement. C’est toujours un bon moyen de s'excuser d'une violence innécessaire, ou alors de convaincre une belle fille de coucher avec lui, mais ce n’était aussi qu’une excuse pour la garder près de sa bouche. Il articula des mots sans qu’un seul son ne soit produit. Il recommença, et aucun son ne sortit à nouveau. Il était bien évident qu'il était muet. Ce qui n’empêchait pas que les autres fonctions mâles soient, quant à elles, intactes, voire fonctionnelles. Et il avait même l'air, soudainement, bien élevé.
Etan Zweerts
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Identité du personnage.
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MessageSujet: Re: Pendant (hihi) la nuit -PV Geheime- Pendant (hihi) la nuit -PV Geheime- EmptyJeu 12 Mai - 8:49
Invité
Si elle ne l'entendit pas prononcer le moindre mot, Geheime perçu toutefois le changement dans l'atmosphère de la cave. Elle savait être tombée dans le piège de l'homme, l'entendre en rire silencieusement n'était pas pour autant moins vexant. Mais elle ne s'en offusqua pas à haute voix. C'était inutile et ajouterait sûrement un peu plus d'amusement à l'humeur de son assaillant.
Elle sut que sa phrase fit mouche lorsque ses oreilles captèrent le son d'un déplacement rapide mais court. Ça s'appelait réagir à brûle pourpoint. Mais ensuite elle fut sourde à tous sons. Soit il ne bougeait plus soit il était extrêmement silencieux. C'était une possibilité à ne pas négliger et ça la rendait nerveuse. Mais un bruit de pas plus audible se fit entendre, lui faisant tourner la tête dans la direction d'où il provenait. Comme jusqu'à maintenant il était silencieux dans ses déplacements - il avait réussi à l'attaquer sans qu'elle ne l'entende venir - elle comprit qu'il s'était rendu audible pour elle, et surtout qu'il approchait. Elle le sentit proche lorsqu'il frôla sa main et lorsqu'elle pu entendre sa respiration discrète. Il était proche mais aussi beaucoup moins violent que quelques minutes plus tôt. Aussi le laissa t-elle faire ce qu'il voulait, la curiosité empoisonnant ses veines. On dit que la curiosité est un vilain défaut. Geheime est parfaitement d'accord avec ça, elle avait déjà fait les frais de sa curiosité autrefois. C'est pourquoi malgré son corps détendu elle restée sur ses gardes, prête à réagir au moindre changement chez son vis-à-vis.
Elle le laissa soulever sa main et elle ne pu empêcher un sourire appréciateur d'apparaître devant ses manières. On associe souvent le physique de quelqu'un à un caractère global. Comme elle l'avait remarqué un peu plus tôt, ses mains étaient calleuses, signe d'un travail manuel assez intense. Et ses bonnes manières étaient plus appréciables que celles des nobles qui venaient dans sa Maison. Toutefois elle ne s'y laissa pas prendre. Un homme restait un homme et ses manières aussi gentleman soient elles maintenant n'effaçaient pas la tentative de meurtre subit un peu plus tôt. Maaais.. elle la lui pardonnait bien volontiers.

Elle sentit ses lèvres effleurer une nouvelle fois sa main et elle reconnue la formation de mots bien qu'aucun son ne lui parvint. Penchant la tête sur le côté, un éclat de compréhension alluma son regard. Elle comprenait le silence maintenant, et le rire si discret, juste un souffle, qu'elle avait perçu.
Charmeuse, la black libéra sa main pour la glisser contre le cou du nouvellement nommé gentleman, puis su sa joue, le guidant pour se relever. Elle confirma donc qu'il était un peu plus grand qu'elle. Son autre main rejoignit sa jumelle et elle empauma le visage de l'homme, le détaillant du bout des doigts comme une aveugle le ferait. Elle glissa une main dans les cheveux courts, glissant contre le cuir chevelu avant de descendre sur la nuque, ses ongles frôlant l'épiderme sans jamais être trop insistante.

« Je vois.. tu es muet donc. » ronronna la dame « Mais j'aime tes manières.. » souffla t-elle en glissant ses mains dans le dos découvert du plus grand, collant son corps contre le siens, promesses muettes de ce qu'elle pouvait donner.

Elle se saisit de sa main gauche et la lui fit poser sur sa jambe découverte. Elle sourit, mutine, avant de plonger la main entre ses seins pour en sortir l'emblème de sa Maison, un lys en métal qui pouvait tenir dans un cercle de 5 centimètres de diamètre facilement. Elle attrapa son autre main qu'elle mit entre eux, toute proche de sa poitrine pour y poser le lys.

« Je suis la gérante du Lys Pourpre qui se trouve dans les souterrains, montre cet emblème aux gars de la brigade pour descendre et remonter ainsi qu'à l'entrée de ma Maison. On te guidera jusqu'à moi. C'est en remerciement pour la distraction que tu m'as offerte. Et puis ta compagnie m'a l'air.. appréciable. » susurra la patronne en frôlant ses lèvres.

Elle se sépara de lui la seconde qui suivit, montant les deux premières marches de l'escalier grinçant avec rapidité.

« J'espère te revoir bientôt. » déclara finalement Geheime avec au font de la voix un peu de luxure.

Elle s'échappa la seconde d'après et il ne resta dans le magasin qu'un silence seulement brisé par le bruit sec du volet qu'elle claqua.

HRP :

[END]
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