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MessageSujet: Regarder le mur et réaliser à quel point les dieux sont cruels. Regarder le mur et réaliser à quel point les dieux sont cruels. EmptyMar 25 Aoû - 8:46
Invité
550 de large
Edwige Eagle
100x100J'aime les algues. Ça à bon goût. C'est meilleur que de mâcher une vieille chaussette en tout cas. Une vieille chaussette propre d'ailleurs, parce qu'une chaussette sale, tout le monde sait que ça ne se mange pas !
100x100Le problème des titans n'est pas tant qu'ils soient immenses et qu'ils nous aiment beaucoup. Non, le problème c'est qu'on ne peux pas les manger. Sinon, les soucis de famine auraient été résolus depuis longtemps... Imaginez un peu les rôtis qu'on aurait pu se faire avec un doigt de titans ! Ca aurait nourri une famille pendant toute une semaine !
100x100Un jour, je vais mordre un titan, juste pour lui montrer que moi aussi je peux le manger. A mon avis, leur viande est gélatineuse, peu consistante et pas très bonne si elle est grillée. Mais en ragoût, avec une miche de pain, une sauce brune et des petits légumes, ça doit encore pouvoir se faire !.

 
Informations

Prénoms et Nom: Edwige Eagle. Je sais, c'est très sexy comme prénom, mais faut pas s'emballer. Ça se prononce Edvige et non Edwouiidge. Parce que si vous massacrez mon prénom, je vous massacre autre chose, moi, non d'une chouette à lunettes !
 Âge: Ben, l'âge n'est pas vraiment le plus important pas vrai ? Je veux dire, je sais que j'ai l'âge de me marier, mais vingt-et-un ans, c'est un peu jeune, non ?
 Date et lieu de naissance:  Je suis née une journée d'été lorsqu'il faisait chaud et que ma mère aspirait à avoir un autre garçon. Nous étions le 5 juillet aux abords du district de Trost lorsque j'ai embrassé ce monde du regard.
 Sexe: De nombreuses fois j'ai envié les hommes de pouvoir faire pipi debout. J'aurais bien voulu avoir un truc entre les jambes mais apparemment la chance n'était pas de mon côté à la naissance. A cause de ça je dois m'asseoir. Et c'est pas cool pendant les expéditions, j'vous jure.
 Groupe: Venant d'une famille aisée, il était plus que normal que je choisisse le bataillon d'exploration. Suicidaire comme je suis. Et puis, il fallait bien se rebeller contre les parents.
 Métier : Caporale. Et autant dire que mes p'tits choux vont en pâtir. J'suis pas là pour offrir des vacances tout frais payé à Titangator moi !..
 Famille: Famille Eagle. Un père, une mère, trois frères. Ma famille est principalement connue pour la fabrique de tissus qu'elle possède, ce quila place à la tête de nombreuses organisations marchandes.

Une fourchette et un couteau parce que je suis sérieuse quand je dis qu'un jour je goûterais du titan. J'ai même une marmite dans ma poche ! Sans blague ; c'est stupide comme question. Depuis quand un membre des bataillons d'exploration se trimbale sans son équipement tridimensionnel et ses sabres en acier trempés ? Mais si vous insistez, je cache une petite dague quelque part. Je  ne l'utilise pas contre les titans. Elle m'est plus utile face aux humains et bien que je souhaite pas m'en servir, je suis préparée au pire. Oh ! Je suis aussi très bonne à l'arc ! Soyez-en averti !



 
Histoire

La naissance – L'éveil.

Il existe un début à tout. A ce début, simple idée serait de penser que l'on peut associer une fin. Mais tout n'a pas une fin en soit. Contrairement au début. C'est ainsi que l'Homme naquit. Par le début. Ironiquement et avec du recul, il m'arrive de songer que ma naissance était à la fois le début et la fin de mon existence. Mais pas vraiment. C'était surtout le début de ma vie, d'une longue et éprouvante agonie.
« Vivre riche, mais pas trop. » C'était le credo de mon père. Il l'enseignait à mes trois frères aînés comme un slogan, une règle de vie à applique constamment. Pourquoi ? Être trop riche, c'était le symbole d'une appartenance incertaine à la noblesse et attiser la haine des autres. Être trop pauvre, c'était ne pas avoir de quoi manger à notre faim. Mon père travaillait au départ dans une fabrique de tissus dont il n'était qu'un simple employé. Il avait connu la faim, le froid et la peur de la mort. Cette peur constante qui s'accroche à vos tripes et vous transforme en un survivant. Ma mère était la fille du patron de cette même fabrique. Naïve, rêveuse et un peu simplette. Entre ces deux-là, ce fut le coup de foudre il paraît. Ils le racontent constamment et à qui veut l'entendre de toute façon. Ils se sont mariés et ont eu mon premier frère un peu plus tard. Puis mon grand-père est mort et mon père à hérité de la fabrique. Logique. Et ils ont eu un deuxième enfant alors que peu à peu, ils semblaient gravir les immense marches de la société. Ma mère était douée pour faire illusion. Elle fabriquait elle-même ses robes puis prétendait ensuite, devant ses amis -un peu stupides- qu'elle l'avait acheté auprès de nobles, qu'elle était faite sur mesure et qu'elle lui avait coûté un bras. Elle s'était peut-être piquée avec une aiguille, mais ça ne lui avait rien coûté de plus. Peu à peu ils avaient commencé à vivre au-dessus de leur revenu, jouant à un jeu vraiment dangereux. Mais cela avait fonctionné. Très vite, on les avait prit pour des bourgeois, allant jusqu'à quasiment oublier les origines scandaleuses de mon père. L'illusion avait été parfaite jusqu'au bout.
Puis mon troisième frère est né. C'était parfait pour la famille. Trois fils pour se diriger vers les trois chemins établis. L'un d'entre eux reprendrait la fabrique et les affaires de mon père, l'autre rejoindrait les croyants du mur et le troisième s'engagerait pour défendre ses derniers. C'était plutôt bien et aucune ombre malvenue ne semblait vouloir se profiler pour empêcher mes parents de devenir de dignes personnes dans un monde en perdition. Ils étaient ambitieux, mais pas trop, ils savaient que certaines limites ne devaient pas être franchies et leur vie à ce moment-là leur était plaisante. Mes trois frères grandissaient sans manquer de rien, recevant une éducation des plus strictes, apprenant tout ce qu'un enfant de noble aurait pu apprendre.
Jusqu'à ce que mon plus jeune frère refuse de s'engager et préfère imiter son aîné en devenant croyant. Mes parents ne lui en voulurent pas tellement. Il était le seul à avoir eu l'audace de ne pas agir comme un bon petit, il avait de la suite dans les idées et semblait brillant. Il l'était sans doute. Malheureusement, il amena les croyances qu'il portait dans son cœur jusqu'au sein de notre foyer et, il n'eut aucun mal à convertir ma mère, bien trop simplette pour refuser de croire que Maria, Rosa et Sina étaient des déesses protectrices. Après tout, elle n'avait jamais vu de titans, alors quelqu'un devait forcément veiller sur elle, non ? Mon père, bien que plus sceptique ne tarda pas à croire à son tour à cette religion nouvelle et alors, toute la famille fut endiguée dans le cercle de la religion.
C'est à ce moment-là que mon regard neuf embrassa le monde. Je n'étais pas autant désirée que mes frères, mais je fus aimée, d'une certaine manière. Le cercle de fidèle que fréquentait ma famille voyait en moi une réincarnation de Maria. Je ne fus pas aimée, en fait, mais adorée. Et c'est ce qui, dans mon éducation, fit toute la différence.

L'enfance – L'agonie.

Ne pas recevoir d'amour, jamais, mais obtenir l'attention de tout un groupe fut la plus horrible des punitions que m'infligèrent les dieux de ce monde. A peine savais-je marcher que je devais déjà apprendre à me tenir droite, à ne parler que lorsque l'on m'adressait la parole et surtout, sourire, en toutes circonstances. C'était comme vivre dans une cage dorée, me forçant à réprimer tout ce qui me représentait vraiment. Je n'avais pas le droit de jouer au ballon avec le chien des voisins, de peur que celui-ci ne me morde ou que je me blesse. Je n'avais pas non plus le droit de jouer avec une poupée, de peur qu'elle ne transporte une maladie incurable. Je devais étudier, sans cesse. Bien que je n'en ai jamais eu la réelle motivation, il s'avéra que je fus légèrement en avance dans la compréhension de certains exercices, ce qui encouragea, bien malgré moi, mes parents à continuer.
Pourtant, à ce moment-là, je n'étais pas malheureuse de ma situation. Comprenez bien que je n'avais jamais rien vécu d'autre et que c'était pour moi une sorte de norme. C'était ainsi et je n'avais pas d'autre choix. Pas d'autre option. Je n'enviais pas les autres enfants parce qu'il n'y en avait pas autour de moi et quand bien même y en aurait-il eut, jamais je n'aurais envisagé qu'ils aient eu une éducation différente. Pour moi, ce que je vivais était une norme, tout simplement. Apprendre à se tenir droite, déambuler dans une robe à corset qui coupe la respiration ou sourire à tout bout de champs était normal. Était. Car à un moment, le monde réel a décidé de rentrer brutalement en contact avec moi.
« Tu ne peux pas aller jouer dehors Edwige. Parce que les titans pourraient te manger. »
Les titans. Aussi incroyable que cela puisse paraître, les titans furent mes sauveurs ce jour-là. Personne ne m'avait jamais parlé d'eux. Personne n'avait même songé à m'éduquer sur ce problème constant auquel l'Homme faisait face depuis des siècles désormais. Le père supérieur avait souri devant mon air ahuri la première fois qu'il avait osé prononcer leur nom. Puis il avait griffonné sur un papier et m'avait tendu ce dernier.
« Rends-toi à la bibliothèque et donne ce papier à la dame qui s'occupe des lieux, elle t'aidera. »
M'avait-il autorisé à sortir seule par innocence d'esprit ? Etait-il aussi stupide que les autres ? Jamais je n'allais à la bibliothèque voir ce fameux livre. Ce jour-là, je me retrouvais embarquée dans de folles aventures avec d'autres enfants de mon âge qui eux, devant mon innocence, s'empressèrent de me dire la réalité, si différente de celle que l'on m'avait auparavant enseignée.
Et tout le monde sait que la vérité sort de la bouche des enfants.

L'adolescence – Le sommeil.

« Jeune Edwige tu es promise au plus grand des avenirs de ce monde. Un jour nous t'offrirons aux titans et de ta chaire humaine qu'ils mangeront, Maria s'échappera pour nous apporter le salut. »
Voilà à quoi l'espèce humaine me confrontait alors même que je sortais de ma tendre enfance. J'étais une offrande, une sorte de sacrifice humain pour le bien du reste de l'humanité. Du moins ces gens-là en étaient-ils persuadés. Mes parents, restés en retraits ne pouvaient qu'approuver avec de large sourire la fin tragique qui m'avait été promise le jour de ma naissance. J'allais finir par mourir. En soit, le fait de mourir m'effraya rapidement. Je voulais vivre, je voulais voir le monde par delà ces murs encombrants qui ne faisaient que nous rassembler comme du bétail en perdition. Mais, ce qui me fit le plus peur, fut de connaître la manière des plus atroces de laquelle j'allais m'éteindre. Dans la souffrance, la haine et la terreur. Pas de paix pour moi, pas d'autre monde pour m'accueillir après mon décès. Rien de plus que le néant ; voilà ce qui allait être offert à mon âme en peine. Affligeant. Typiquement humain quoi.
Malgré ça, malgré la peur et l'effroi, rien ne m'empêcha de grandir et d'acquérir avec le temps une soif de liberté sans limites. Je ne voulais plus seulement voir le monde extérieur, je voulais également participer à sa reconstruction. Je voulais reconstruire l'univers de mes propres mains, je voulais aider, je voulais bien faire. Mes idées, bien que grandes, semblèrent s'étouffer dans l'oeuf par bon nombre des fidèles qui voyaient en ces dernières une sorte de pêché. Non ! Il ne fallait surtout pas que je sorte et que je commence à rêvasser, je devais être concentrée sur ma mission ; sur mon sacrifice. Je dis bien que mes idées semblèrent et non qu'elles le furent, car très vite, je compris que dans ce monde, je n'avais aucun ami fidèle sur lequel je pouvais me reposer et à qui je pouvais faire part de mes plus grands rêves. Très vite, donc, je décidais de garder tout cela secret. Plus d'idées extravagantes qui fusent durant les longs et ennuyant repas. Plus de regard levé vers le ciel. Je fis mine de me rapprocher des déesses pour satisfaire le plus grand nombre pendant qu'en secret, je nourrissais le rêve fou d'un jour vivre des aventures trépidantes, loin de tous ces faux-semblants.

En l'an 845, l'humanité connue des jours sombres. J'avais 16 ans lorsque le district de Shinganshina tomba sous la coupe des titans. J'allais quitter l'adolescence dans peu de temps, mais mes souvenirs de cette expérience traumatisante restèrent gravés et aujourd'hui encore, je peux sentir l'odeur de lavande qui émanait ce jour-là de la robe blanche que je portais. Les nouvelles avaient pris un certain temps à arriver jusqu'à nous qui n'étions pas à proximité du district. Il y avait d'abord eu ce nuage, voluptueux et lointain, sombre comme un mauvais présage, puis, ce grondement sourd, émanant de la Terre comme sonnant l'apocalypse tant attendue du culte du mur. Ma mère était entrée en trombe dans ma chambre, les yeux exorbités, comme si, soudainement, elle venait de se rendre compte que quelque chose de grave semblait sur le point de se produire. « Par les déesses, il se passe à l'extérieur de notre mur, quelque chose de terrible. » Ces mots me marquèrent autant qu'ils m'effrayèrent. J'avais vécu dans l'ignorance, persuadée que les murs seraient une protection suffisante contre les monstres qui tentaient de nous détruire. Mais, la peur que je lisais sur le visage de ma mère me fit réaliser à quel point je m'étais trompée. Les murs ne pouvaient pas être notre seule et unique protection. Les murs ne pouvaient pas rester éternellement indemne et un jour, il était certain qu'un malheurs se produirait.
Le mur Maria tomba. Pour beaucoup, ce fut synonyme de perte, de honte, de terreur. Pour le culte du mur, c'était à la fois quelque chose de positif et de négatif, si bien qu'ils ne tardèrent pas à tirer leur épingle du jeu. Très vite le nombre de fidèles, de personnes persuadées que les murs étaient des déesses à par entières, augmenta, puis tripla. Les églises étaient toujours pleines à craquer et moi, je devenais l'espoir de tous. Le sacrifice de chacun. La blanche colombe de ce monde qu'il fallait égorger sur-le-champ pour se rassurer. J'étais comme la boite de Pandore et tous espéraient que je puisse contenir les maux de l'humanité, par ma mort.
Mais le culte du mur venait de perdre la chose la plus importante, le bien le plus précieux qu'il avait. Il venait de perdre ma foi. Maria, Rose, Sina. Aucune d'elles n'était une déesse. Si Maria était tombée, les autres murs tomberaient à leur tour, c'était certain. Si les titans avaient été capable de se tour de force une fois, alors pas de doutes, ils y arriveraient encore deux autres fois. Ce fut en voyant le nombre de morts et la désolation autour de moi que je compris que Maria et les autres n'avaient rien de vraies déesses. Contrairement aux titans.

La fin de l'ignorance – Le réveil.

Il n'y avait rien ni personne en qui croire et qui puisse réellement nous sauver, sauf peut-être nous-même. J'en étais persuadée désormais. Comme mes rêves d'enfant où je m'imaginais refaçonner le monde extérieur, la lubie de rejoindre l'armée se fit soudainement de plus en plus forte et de plus en plus tenace dans mon cœur. Mon âme et mon corps tout entier me criaient de m'engager. J'avais largement l'âge de le faire, j'étais en bonne santé et en plus de cela, j'étais assez intelligente, même si je n'avais pas eu le loisir de rencontrer précocement un titan. Je m'engageais donc dans la 102ème brigade d'entraînement sans en avertir mes parents ni même leur entourage. Je m'en fichais éperdument, simplement éprise par l'amour de la liberté qui naissait déjà en moi. Cette année là, ils ne furent que très peu nombreux, ceux qui réussirent à passer les tests d'équilibre. J'en fis parti – même si je dois avouer, qu'à l'heure actuelle, il m'arrive encore de me demander pourquoi je n'ai pas échoué à quelque chose d'aussi aléatoire. Sans doute avais-je un don. A partir de ce moment-là et sans plus jamais ne donner aucune nouvelle à mes parents, je m'entraînais avec acharnement. Si je semblais douée aux cours pratiques sur le combat, la technique et la théorie, elles, étaient bien moins certaines et j'avais quelques petits problèmes de concentration qui se répercutaient généralement sur mes relations avec mes professeurs.
« Eagle ! Est-ce que vous m'écoutez ! Je viens de vous poser une question ! »
Je tournais la tête vers le capitaine qui m'observait d'un air sévère. Il savait pertinemment que je ne l'avais pas écouté, bien trop occupée à observer les nuages qui, dans le ciel, formaient d'adorables petits lapins jouant tous ensemble au ballon. Je me contentais de l'observer, muettement, attendant qu'il ne repose sa question, comme il le faisait, à chaque fois qu'il me surprenait l'esprit ailleurs.
« Je vous ai demandé, Eagle, si vous saviez ce qu'étaient les titans. »
La question était étrange et je savais que je n'étais pas la seule à être de cet avis. Il y eut quelques sourires moqueurs et un ou deux gloussements dans mon dos. Sans doute l'homme qui me toisait essayait-il de me piéger, mais je le savais sérieux. Extrêmement sérieux. Il voulait connaître mon avis sur les titans, ils voulaient savoir ce que moi, petite bourgeoise, fille d'allumés de la cervelle, je pensais des monstres qui se nourrissaient de viande humaine. Alors, c'est avec tout autant de sérieux que je me redressais et, le dos droit, je déclarais d'une voix calme mais ferme ;
« Les titans sont nos dieux. »
Je n'allais pas m'éterniser en développement sur le sujet. De toute façon je n'aurais pas pu, car déjà des rires fusaient autour de moi. Être différent, penser différemment, ça n'avait jamais été bon dans ce monde de toute façon. Je m'abstins de toute réaction, me contentant de fixer mon professeur qui semblait blêmir, partagé entre l'envie de rire et celle de me hurler dessus. Ce fut un de mes camarades qui clos le débat.
« Laissez tomber, elle ne sait pas c'est quoi, elle n'en a jamais vu elle, elle se croit juste supérieure parce que ses parents sont riches et que bientôt elle rejoindra les brigades spéciales pour rester bien au chaud et en sûreté ! »
De la haine crachée au visage, rien de plus. Cependant, je ne dis rien. Je n'étais as faite pour exprimer des discours passionnés. J'attendais simplement mon heure. Celle où je montrerais aux autres qui j'étais et comment j'allais sauver l'humanité. La reconquête du mur Maria ne fit que renforcer ma position face aux événements.

Le choix - L'apogée.

Les années passèrent et bientôt, je me retrouvais parmi les dix premiers de ma promotion. En fait, j'en étais même la major mais ce genre de détail n'avait absolument aucune importance pour moi. Ils furent tous persuadés que je rejoindrais les brigades spéciales. C'était tellement plus simple que de penser que j'avais de réelles motivations. Je ne m'étais pas vraiment fait d'amis durant mes trois années d'entraînements. Il y avait quelques types avec qui j'échangeais quelquefois des informations sur l'organisation de l'emploi du temps ou autre, mais jamais, je n'avais eu le loisir d'avoir de véritables personnes à qui me confier. Si au début, je ne l'avais pas réalisé, trop préoccupée par mon désir d'obtenir les meilleurs résultats pour ne pas échouer, très vite, ce fut une évidence pour moi. Depuis que j'avais quitté ma famille, il n'y avait plus personne. J'étais désespérément seule et très vite, le manque d'attention m'affecta. Renfermée sur moi-même, un peu plus agressive, brusque et farouche, j'abandonnais mon caractère de petite bourgeoise pour enfin laisser éclater une part de moi. J'avais parfois du mal à m'exprimer et à dire les choses, mais j'étais d'une honnêteté et d'une loyauté sans faille. Très vite, certains le remarquèrent. Comme lors de cette fameuse cérémonie où nous avions le loisir de choisir notre voie. De décider une bonne fois pour toute de notre destinée.
« Dis-moi Eagle, tu vas vraiment gâcher ton talent pour les brigades spéciales ? »
J'avais relevé la tête, étonnée. J'étais toujours dans mon coin, toujours en retrait. En face de moi, il y avait ce type, juste derrière moi dans le classement. Frances. John Frances. Sympathique, un peu lourd parfois, mais avec un coeur énorme. De nombreuses fois, il avait rendu service à l'ensemble de la 102ème brigade d'entraînement. Pas à moi personnellement, mais je n'avais entendu que du bien de lui. C'était l'un des rares à être apprécié de tous. J'avais souri, faiblement, penchant la tête sur le côté, tellement intriguée par le fait qu'il me pose la question. Par le fait qu'il soit assez curieux pour vouloir savoir. Pour vouloir connaitre mon avis sur le sujet.
« Timothé et moi on pense rejoindre le bataillon d'exploration. Et ... Quand on en discute avec les autres, on a l'impression d'être les seuls. C'est assez flippant de se dire que plus personne ne veut sauver l'humanité. »
Il avait marqué une pause, comme s'il attendait que je réponde. J'avais ouvert la bouche, me préparant à répondre, quand on nous avait demandé de nous rassembler pour la cérémonie. La conversation avait été close, mais dans mon coeur et bien avant même que John ait mis le sujet sur la table, j'avais déjà pris ma décision depuis longtemps ; très longtemps. Nous nous étions rassemblés, en ligne, sagement et nous avions attendu un certain temps. Les brigades spéciales avaient fait un discours, plat, sans réelle consistance. Quelque chose d'assez peu amusant, qui ne me donnait pas réellement envie de me joindre à eux. La garnison n'avait pas vraiment fait mieux. Se contentant d'énoncer quelques chiffres par-ci par là, vantant les mérites des murs. Je n'avais pas envie de les revoir les murs. Je n'avais pas envie de participer aux tâches les concernant. Puis le bataillon d'exploration. Le discours avait été terrifiant, édifiant même. Beaucoup avaient fait dans leurs pantalons, beaucoup avaient eu tellement peur des propos tenus qu'ils avaient reculés d'un pas. Puis il avait fallu prendre une décision, rejoindre ou ne pas rejoindre le bataillon. J'étais restée immobile, les yeux brillants, fixés sur le capitaine qui nous faisait face. J'avais attendu, longtemps, très longtemps, comme si cela avait été une éternité. Puis j'avais entendu des murmures autour de moi. Des exclamations d'incompréhensions, de stupeur.
« La bourgeoise se jette dans la gueule du loup. »
Oui. Exactement. Un sourire naquit sur mes lèvres à ce moment-là. J'allais enfin pouvoir dire deux mots à ces dieux qui s'amusaient à pourrir la vie de l'humanité depuis des siècles. Je n'avais détourné le regard qu'un court instant ce moment-là, pour dévisager John à ma droite et Thimothé un peu plus loin, qui tous deux me fixaient avec un sourire radieux. Sourire que je leur rendis au centuple. Ce jour-là, je ne fis pas que réaliser l'un de mes objectifs. Je gagnais également deux amis extraordinaires.

Le bataillon d'exploration. Une petite merveille si vous voulez mon avis ! En plus d'un entrainement secondaire intensif, de l'apprentissage des manoeuvres à l'extérieur des murs et d'une foule d'autres choses, le bataillon d'exploration me fit renaitre. C'était comme si tout d'un coup, la véritable personne que j'étais pouvait enfin émaner de moi. J'étais libre, en quelque sorte. Mais je n'eus pas de quoi me reposer sur mes lauriers. Nous étions en 849 lorsque j'obtins une promotion surprenante. "Caporale". Non mais sans déconner, si je m'y étais attendue, à celle-là ! C'était Timothé qui avait le premier, décidé de me féliciter. Puis John. Nous avions fêté ça tous les trois. Nous faisions toujours tout à trois de toute façon. Toujours fourrés ensemble, toujours à s'aider, à s'épauler, à s'encourager. Nous ne pouvions progresser, évoluer dans ce monde, sans l'aide des deux autres. Ils étaient mes frères, plus que ceux qui étaient de mon sang. Je savais de source sûre que je ne devais pas autant m'attacher à des gens qui comme moi risquaient de mourir, mais je ne pouvais pas faire autrement. J'avais besoin de donner de l'amour, d'aimer des gens et d'en dépendre. Cela m'était devenu vital.
Puis en 850, mon monde s'écroula pour la première fois. Il portait le nom de titan Colossal. Très vite, nous étions à l'extérieur du mur Rose lorsqu'il frappa. C'était ma première expedition, mais pas la plus calme. Les titans étaient chez moi. La rage au ventre, la peur au tripes, nous sommes arrivés bien après la bataille. Ce fut de cette manière que l'on me présenta à mon premier titans. J'en avais certes déjà vu -de loin- lors des sorties hors du mur, mais cette fois-ci ce fut différent. Timothé et John en avait malheureusement déjà vu lors de la chute du mur Maria, mais moi, non. Le premier mot qui s'imposa dans mon esprit fut "mort" ; ils ne présageaient rien d'autre que la mort, ils n'étaient que le symbole apocalyptique de la divine providence qui s'abattait sur ce monde. L'Homme, par ses nombreux péchés avait tout simplement engendré le plus terrible des maux, le plus terrible des monstres qui s'était échappé de la fameuse boite de Pandore.
Il me fixa un long moment, avec cet air vide et absent, comme s'il me voyait sans me voir, comme si l'importance qu'il accordait à ma vie était inexistante. Ce fut perturbant, effrayant. Timothé le tua, car moi et bien malgré mes entraînements, je me sentais incapable de tuer ces choses. Comme si j'étais tétanisée par la peur d'avoir été ainsi confrontée pour la première fois de mon existence à l'horreur. Des brides de conversations ou ma mère me répétait sans cesse que nous ne risquions rien tant que les déesses étaient de notre côté m'étaient revenues en mémoire comme une gifle cuisante alors que John me hurlait dessus pour que je me réveille. Le temps m'avait semblé ralentir, voir même s'arrêter alors que les autres tombaient, mourraient,  dévorés par les dieux vengeurs qui me faisaient face. Non, c'était impossible. Non, je ne pouvais pas le cautionner. Je ne pouvais pas laisser l'horreur envahir les lieux, je ne pouvais pas accepter que nous puissions perdre ainsi la face. Alors, je m'étais réveillée, m'élançant face à mon avenir, fendant des nuques de mes sabres, alors que mon coeur, autant que mon regard se durcissait, devenant chaque fois plus sévère, plus intransigeant. Cette impression désagréable que j'avais eu face aux titans, je l'avais également subie, plus jeune, lorsque j'étais confondue avec la réincarnation d'une stupidité sans nom. Je ne me laisserais plus jamais dominer ainsi par la peur, plus jamais.
Puis il y eut Eren Jäger. Un étrange petit homme capable de faire d'étranges petites choses. Le plus surprenant fut la manière dont j'acceptais la nouvelle. Alors qu'autour de moi, tous semblaient partagés entre la peur et la haine, moi, je m'étais contentée de sourire, doucement. J'avais senti le regard inquiet de John qui craignait que je ne devienne subitement folle. Mais je n'étais pas devenue folle, j'étais restée muette, me contentant d'écouter les instructions. Qu'avais-je à dire où à penser de tout cela ? Rien, absolument rien.

Puis vint le procès. Je n'étais pas autorisée à y assister et en fait, j'ignorais même la date de cette fameuse réunion pour décider du sort de ce mioche. Mais il se trouva que je me promenais par là ce jour précisément. Un malheurs supplémentaire si vous voulez mon avis. Je n'étais pas en service. Je ne portais pas l'uniforme et avait abandonné mes deux amis pour profiter d'un peu de temps libre afin de me changer les idées. Je marchais lentement lorsque j'avais aperçu un rassemblement autour du tribunal. Curieuse de nature, je m'étais approchée, lentement, avant de me rendre compte que j'avais affaire à des manifestants assez particuliers. Le culte du mur dans toute sa splendeur. Je restais à l'écart, dans l'ombre, me contentant d'observer et d'écouter leurs propos. « Tuer-le et débarrassez-vous du corps. C'est une abomination, les déesses n'auraient jamais engendrées un monstre tel que lui.» Je n'avais d'abord pas compris, ou pas voulu comprendre. Puis j'avais fui, tournant les talons pour éviter d'être confrontée à la réalité. La vie d'un homme était en jeu et certains prenaient cela bien trop à la légère. Mais malheureusement, j'étais tombée nez à nez avec une personne que j'aurais préféré éviter.
« Edwige mon petit, c'est bien toi ? »
Ma mère, devant moi, accompagné de l'un de mes frères, me jaugeant de haut en bas, se demandant sûrement si j'étais bien réelle et ce que je faisais ici. J'avais simplement froncé les sourcils, préférant ne pas leur adresser la parole.
« Edwige, tu devrais avoir honte d'être partie ainsi. A cause de toi, les titans s'en sont prit à notre maison, à notre fabrique sans que nos divines murailles n'aient pu intervenir. Ton sacrifice aurait pu sauver nombre de fidèles. Mais tu n'étais pas là. Tu as fui. »
J'avais haussé les épaules. Je n'avais pas cherché à comprendre ni interpréter les propos qu'elle tenait. Je l'avais pensée folle pendant un temps et la force et la vigueur avec laquelle elle s'exprimait ne faisait que renforcer ma position sur ce sujet. Je l'avais dépassé, dans un silence lourd et pesant, je l'avais ignoré, simplement, faisant comme si elle n'existait pas, tout simplement parce qu'à mes yeux, elle n'existait plus depuis bien longtemps.
« C'est de ta faute si le monde s'écroule Edwige ! Tu es la seule fautive des maux de l'univers ! »
Des mots, criés en désespoir de cause, simplement pour éviter d'admettre la vérité. Des mots, juste des mots, mais qui eurent l'effet d'une bombe. Explosa en moi cette haine qui jusqu'alors était en sommeil. Je ne pu retenir les mots qui soudain fusèrent hors de moi et permirent à ma rage de s'écouler lentement hors de moi.
« Ce n'est pas de ma faute si vous êtes trop stupide pour voir à quel point ce monde part en cou*lles mère ! Ce n'est pas de ma faute si vous avez de la mer*e dans les yeux ! Je ne suis pas la fautive de votre co**erie ! »
Puis, je tournais les talons, abandonnant là mon sang, ce qui avait été ma famille pendant un temps, mais qui désormais avait à mes yeux, encore moins de valeur que la vie d'un titan. Rompre avec sa famille, ce n'était pas la fin, c'était, au contraire, le début d'une nouvelle vie, d'une nouvelle existence, loin du reste, loin du fléau. C'était comme renouer avec l'âme que j'avais perdue à ma naissance. Car, si tout à un début, rien n'a de fin ici bas.


Personnage

 
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Pseudo:

Juny ou Juny The Kid
 

Âge:

19 ans moins 6 jours.
 

Le personnage de votre avatar:

 Akemi  Homura
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Un mot à propos de vous?

Banane. Oui c'est le seul mot à dire à propos de moi. Eh, en tant que première inscrite et fan du fow' j'ai pas le droit à une récompense ? Style une reduction sur le rayon fromage ou une nouvelle licorne ? Pensez-y hein !
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Comment avez-vous trouvé le forum?

Sérieusement, après avoir passé mon temps à fan-girliser sur le fow', je ne me rapelle plus où je l'ai trouvé. Forumactif je crois.

Quelque chose à dire à propos du forum?  

J'ai déjà tout dit il me semble ! :33
 

Code du règlement:

Validé par Levi. ♥ Merci mais n'empêche Ravioli quoi. Ça me donne faim.
Physique
La blonde plantureuse, à la poitrine énorme et au Q.I semblable ne se trouve pas ici. En fait, ici, il n'y a qu'une fille comme moi, simple, discrète et effacée. Tout dans mon physique crie d'ailleurs à la discrétion. Enfin dans l'ensemble et d'un point de vue général diront nous. Je suis de taille normale, du moins, je ne pense pas être trop grande ou trop petite. J'ai un teint pâle, discret, mais plutôt beau et une peau douce et lisse. Mon visage est composé de traits fins. Mes yeux bleus au reflet améthyste, entouré de cils regardent le monde avec malice et compréhension. Si ma silhouette parait fine, elle ne m'empêche pas d'attirer les problèmes. Ma poitrine par exemple, opulente, sans doute un peu trop pour ce monde m'a dérangée le jour-même de mon arrivée dans la brigade d'entraînement. J'avais fourni mes mensurations, puisqu'elles m'avaient été demandées et lorsque j'étais venue réclamer mes vêtements, j'avais eu droit à un regard gêné de la part de l'homme qui s'en occupait.
"Mmh, on... On n'a pas trouvé votre taille... Ca risque d'être un peu petit, désolé... "
J'avais souri le jour là, comprenant à quel point la situation avait dû être gênante pour lui. Mais je n'avais rien dit. De toute façon, qu'aurais-je pu ajouter qui ait pu le soulager ? Je n'allais pas m'excuser de mes formes, ça me semblait quasiment inconcevable. Alors, j'avais opté pour faire profil bas, pour ne pas me faire remarquer davantage. Mais cela avait malheureusement été un échec puisque le lendemain, on me convoqua pour mes cheveux. Ils étaient longs, trop longs et c'était trop dangereux de les garder avec l'équipement tridimensionnel.
" Debrouillez -vous pour que vos cheveux ne soient pas une gène. Sinon, je vous raserais le crâne moi-même."
Le lendemain, j'arborais une tresse attachée en un chignon épais sur le sommet de mon crâne. J'avais obéis à l'ordre sans toutefois couper mes cheveux. C'était aussi simple comme cela et bien que mon supérieur affichait une mine déconfite, il ne put faire aucun commentaire sur mes cheveux et le danger qu'ils auraient pu représenter.
Il faut également savoir que je ne porte jamais ou quasiment jamais la tenue réglementaire. L'uniforme, très peu pour moi, je ne lutilise en réalité que lors d'expeditions et encore, même là, il m'arrive de chipoter. Pourquoi ? Je trouve que le orange ne me va pas au teint, que le vert me vieillit et que le blanc à la mauvaise habitude de me grossir le derrière. Tout simplement.   
Psychologie
Si vous cherchez le type héroïque qui n'hésite pas à faire des discours enflammés aux moments cruciaux et qui cherche par tous les moyens à être le centre du monde, tant par son physique de rêve que parce qu'il arrive à être fort et intelligent à la fois, c'est dans la pièce d'à côté. Si vous cherchez le badboys énigmatique que personne ne connait vraiment, qui joue au dur à cuire, mais qui tombe amoureux de la première nana qui passe, c'est encore dans une autre pièce. Si enfin vous cherchez la fille superbe, au corps de rêve et plus forte encore que trois titans réunis, qui n'hésitera pas à sacrifier sa poudre contre un semblant d'héroïsme, là encore, il vous faudra allez ailleurs. Je ne suis rien de tout cela. Je ne suis pas un stéréotype idiot et pourtant si admirable. Je suis humaine et je connais mes limites. Je sais ce que je peux faire et ce que je ne peux pas faire. Je ne peux pas faire de discours enflammés et stupides. Je peux sauver des vies. Je ne peux pas faire croire que je suis insensible à tout ce qu'il se passe autour de moi, mais je sais me rendre utile. Je ne peux pas demander à ce que l'attention soit portée sur moi sous prétexte que ma mise en beauté est agréable, mais je peux changer les mondes en contribuant à son salut. Je ne suis pas une super-héroïne et je le sais. Tout comme je sais que je suis vulnérable en tant que ridicule petite créature. Mais ça ne me fait pas peur ; j'ai dépassé ce stade il y a longtemps déjà pour ne plus être effrayée par le cauchemar qu'est l'univers dans lequel je tente de survivre. Mon déterminisme et mon courage me rendent bornée, sans crainte réelle de l'avenir. Très croyante depuis ma toute petite enfance, je me bats pour certains idéaux que je trouve justes. J'ai peur de la mort, mais je n'ai pas peur d'ignorer quand et comment je vais m'éteindre. Je n'ai pas froid aux yeux et chaque obstacle, je me sens capable de le surmonter, seule, ou avec de l'aide. Car c'est là une noble qualité je pense que de savoir accorder sa confiance à quelques rares personnes. Sur ces dites personnes, je sais que je peux me reposer sans craindre l'avenir tout comme elles savent que je suis une personne loyale et qui n'hésitera pas à leur venir en aide si elles sont dans le besoin. Pas par héroïsme, mais par amour. Car l'amour et la chose la plus importante en ce monde à mes yeux.

Mes hommes parlent parfois de harcèlement sexuel et moral. Il vaut mieux ignorer ses mots bien trop provoquant pour simplement comprendre que je leur trouve une motivation pour se bouger le derrière. Je ne veux surtout pas les pousser à la fainéantise, ce serait comme inviter les titans à un barbecue géant et je ne me le pardonnerais certainement. Alors, parfois il m'arrive d'avoir les mains baladeuses, de pincer une ou deux fesses, d'effleurer un ou deux seins, mais il n'y a qu'avec la crainte de se faire tripoter qu'ils se remuent ces idiots.

Il parait que je ne suis pas la fille la plus bavarde du monde. Je reconnais que parler de la pluie et du beau temps n'est pas la chose la plus instructive qu'il existe. Parfois, j'ai tendance à m'effacer dans certaines situations afin que les autres puissent s'exprimer plus librement, alors que d'autres fois, c'est moi qui suis sous le feu des projecteurs. J'essaye de toujours équilibrer la chose. Me faire remarquer, mais pas trop quand même. Dans la même optique, il parait que je suis un peu vulgaire. Je le reconnais, je ne mâche certainement pas mes mots et quand j'ai quelque chose à dire, je ne le garde pas pour moi. Je respecte toujours les autres dans mes propos, mais il peut m'arriver de m'enflammer sur certains sujets et c'est humain, il me semble. De plus, je suis quelqu'un de très honnête et je déteste mentir, bannissant tout bonnement cette perspective de ma vie. C'est surprenant la première fois, ça donne l'impression que je ne respecte rien ni personne, mais je ne supporte pas la perspective d'une cachotterie. Les menteurs passent un sale quart d'heure en ma présence d'ailleurs...

Il y a encore beaucoup de choses à dire à mon sujet, mon caractère, emplit de qualités comme de défauts fait de moi l'humaine fragile et vulnérable que je suis. C'est ce qui me différencie des titans, ce qui fait de moi une personne à part entière. Je pourrais donc vous en dire davantage, mais il n'y aurait aucun amusement à le faire. Vous n'aurez donc qu'à croiser, un jour, ma route pour tenter d'en apprendre davantage !

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MessageSujet: Re: Regarder le mur et réaliser à quel point les dieux sont cruels. Regarder le mur et réaliser à quel point les dieux sont cruels. EmptyMar 25 Aoû - 11:43
Levi Ackerman


     

     
Félicitations et bienvenue, Edwige !
Tu as complété ta fiche personnage avec brio! Te voici prête à aller jouer dans l'univers de l'Attaque des Titans. Tu as été ajouté au groupe du Bataillon d'Exploration. Tu peux également chercher des relations en créant ta fiche de liens ici, demander un logement dans cette section et tenir à jour ton carnet de bord en créant un sujet ici!

Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter tes administrateurs et modérateurs chéris que sont Aela, Levi, et Reiner.

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Levi Ackerman
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MessageSujet: Re: Regarder le mur et réaliser à quel point les dieux sont cruels. Regarder le mur et réaliser à quel point les dieux sont cruels. EmptyMar 25 Aoû - 11:48
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Bienvenue sur le forum ! :yupi:

Owh tu as pris Homura en vava, huhu. :3

N'hésite pas si tu as des questions, et bonne chance dans le Bataillon d'Exploration, Caporale Eagle . ~
Anonymous
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MessageSujet: Re: Regarder le mur et réaliser à quel point les dieux sont cruels. Regarder le mur et réaliser à quel point les dieux sont cruels. EmptyMar 25 Aoû - 15:04
Invité
Merci vous deux ! :33
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Invité
MessageSujet: Re: Regarder le mur et réaliser à quel point les dieux sont cruels. Regarder le mur et réaliser à quel point les dieux sont cruels. Empty
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